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 Les écoles littéraires en France dans Le XIXe siècle

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مُساهمةموضوع: Les écoles littéraires en France dans Le XIXe siècle    Les écoles littéraires en France  dans Le XIXe siècle  Emptyالثلاثاء ديسمبر 07, 2010 8:57 pm

1. Le Romantisme :
Le Romantisme est un mouvement littéraire qui prône de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a

Selon Larousse : c’est un ensemble de mouvements intellectuels et artistique qui, à partir de la fin du 18 ème siècle , firent prévaloir comme principe esthétique en littérature , en musique et dans les beaux arts le sentiment sur la raison, l’imagination sur l’analyse critique.
C’est un mouvement européen qui se manifeste dans les lettres dès la fin du 18ème siècle, en Angleterre et en Allemagne, puis au 19 ème siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se caractérise par une réaction du sentiment contre la raison ; cherchant l’évasion dans le rêve , dans l’exotisme ou le passé , il exalte le goût du mystère et du fantastique . Il réclame la libre expression de la sensibilité et , prônant le culte du « moi » , affirme son opposition à l’idéal classique .

Le romantisme français :
Si le romantisme a été en Allemagne en partie un retour aux fonds primitif et indigène, en France, ce fut au contraire une réaction contre la littérature nationale. Les littératures anglaise et allemande ne s'étaient asservies que momentanément à la discipline du classicisme, sous l'influence prédominante de notre grand siècle ; et ce qu'on appelle proprement romantisme outre-Manche et outre-Rhin c'est la période littéraire où le génie septentrional, reprenant conscience de lui-même, répudie l'imitation française. En France, au contraire, pays de culture et de tradition gréco-latines, la littérature était classique depuis la Renaissance, et l'on appelle romantiques les écrivains qui, au début du XIXe siècle, se sont affranchis des règles de pensée, en opposition au classicisme et au réalisme des philosophes du XVIIIè siècle.
Pas plus qu'en Allemagne, cette révolution ne s'est accomplie d'un seul coup en France. À cause de son caractère de rupture avec la tradition nationale, et non avec des habitudes passagères, d'importation étrangère, elle a été plus tardive et a eu plus de peine à se réaliser. Commencée en réalité vers 1750, elle n'a atteint son terme qu'un siècle plus tard. Préparée au XVIIIe siècle , contenue et même refoulée pendant la Révolution et l'Empire, elle n'est arrivée à maturité que sous la Restauration et son triomphe ne s'est affirmé vers 1830 qu'après des luttes ardentes et passionnées.

Auteurs :
Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet.

2. Le symbolisme :
Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1870, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien. Ce mouvement s'est exporté jusqu'en Russie, en particulier grâce à Valéry Brioussov, poète et fondateur du symbolisme russe. Voir aussi les Préraphaëlites en Angleterre.
Il s'agit de « vêtir l'idée d'une forme sensible ».
Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement : d'abord voué à créer des impressions - notamment par l'harmonie musicale - un souci de rigueur l'infléchira bientôt vers la recherche d'un langage inédit. L'influence de Stéphane Mallarmé est ici considérable, ce qui entraîne la poésie vers l'hermétisme.
Selon Larousse : c’est un mouvement littéraire et artistique qui place la valeur de l’œuvre d’art non dans la traduction fidèle de la réalité , mais dans la composition de sentiments et de pensées , de figures et de formes régies par leur lois propre .
Il prend naissance vers 1885 ; il groupe les poètes qui , réagissant à la fois contre l’idéal esthétique de « l’art pour l’art » et le positivement de la littérature naturaliste , cherchent à suggérer , par la valeur musicale et symbolique des mots , les nuances les plus subtile des impressions et des états d’ames.

Dans Un Manifeste littéraire, publié en 1886, Jean Moréas définit cette nouvelle manière : « Ennemie de l'enseignement, la déclamation, la fausse sensibilité, la description objective ", la poésie symbolique cherche : " à vêtir l'Idée d'une forme sensible... » Les poètes symbolistes teintent leurs œuvres d'intentions métaphysiques, de mystère, voire de mysticisme. Le sujet a désormais de moins en moins d'importance, il n'est qu'un prétexte. Plusieurs artistes s'amusent à transposer une image concrète dans une réalité abstraite.
George-Albert Aurier donne une définition du symbolisme dans un Mercure de France de 1891 : « L’œuvre d’art devra être premièrement idéiste, puisque son idéal unique sera l’expression de l’idée, deuxièmement symboliste puisqu’elle exprimera cette idée en forme, troisièmement synthétique puisqu’elle écrira ses formes, ses signes selon un mode de compréhension général, quatrièmement subjective puisque l’objet n’y sera jamais considéré en tant qu’objet mais en tant que signe perçu par le sujet, cinquièmement l’œuvre d’art devra être décorative. »
Il renoue avec les aspects les plus ésotériques du Romantisme, mais proclame surtout sa dette à l'égard de Baudelaire. Rimbaud, connu un peu plus tard (« passant considérable », dira Mallarmé), avait, dans sa Lettre à Paul Demeny (1871), orienté la poésie vers la recherche d'une langue qui soit « de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant.» Mais c'est en Verlaine que les Symbolistes salueront leur chef de file, en raison d'une écriture dont l'Art poétique (1874) prescrit les règles :
« Car nous voulons la Nuance encore,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor ! »

Les symbolistes :
Pour les Symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances qui frappent d'inanité le cloisonnement des sens : sons, couleurs, visions participent d'une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage.
Les symbolistes ne peignent pas fidèlement l'objet, contrairement aux naturalistes, mais recherchent une impression, une sensation, qui évoque un monde idéal et privilégient l'expression des états d'âmes. Les symboles permettent d'atteindre la réalité supérieure de la sensibilité.
Les symbolistes ont une conception spirituelle du monde et veulent trouver d’autres moyens d’expression pour dépasser la simple représentation réaliste. En réaction contre les certitudes matérialistes et scientifiques du naturalisme, les symbolistes revendiquent comme aînés Baudelaire, Rimbaud, Verlaine et Mallarmé (ce dernier devient le chef de file du mouvement). Les symbolistes utilisent généralement des images et des analogies2 pour évoquer le monde, suggérer les états d’âme et les idées abstraites sans les expliciter alors que la pensée logique exploite les données du réel.

Origines :
Le mot « symbolisme » est formé à partir du terme « symbole » qui vient du latin symbolum, « symbole de foi », symbolus, « signe de reconnaissance », du grec sumbolon, « objet coupé en deux constituant un signe de reconnaissance quand les porteurs pouvaient assembler (sumballein) les deux morceaux1 ». Dans la Grèce antique, le « symbolon » était un morceau de poterie qui était brisé en deux et qu’on donnait à deux ambassadeurs de cités alliées pour se reconnaître.
En littérature, le mouvement du symbolisme trouve ses origines dans Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire. L'esthétique symboliste fut développée par Stéphane Mallarmé et Paul Verlaine durant les années 1860 et 1870. Dans les années 1880, l'esthétique symboliste, s'étayant à travers une série de manifestes, attira une génération d'écrivains. La traduction en français par Baudelaire de l'œuvre d'Edgar Allan Poe, d'une influence considérable, fut à l'origine de plusieurs tropes et images du symbolisme.
Distinct du mouvement en littérature, le symbolisme dans les arts émerge de la face gothique du romantisme; mais là où l'art romantique était impulsif et rebelle, l'art symboliste était statique et hiératique.
Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot symbole (« jeter ensemble ») pour désigner l'analogie que cette poésie souhaite établir entre l'Idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer.

3. Réalisme :
Le réalisme est un mouvement artistique moderne apparu en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment en Italie et en Allemagne. Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise, le poncif et le bon sens »1. Il cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Il s'oppose ainsi au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle, et au classicisme. Il s'étendra ensuite à l'ensemble de l'Europe et à l'Amérique, où il survivra jusque dans les années 1950. Les mouvements qui ont supplanté le réalisme incluent le symbolisme, insuffisamment défini en face du naturalisme plus rigoureux2, le parnasse et le surréalisme.
Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité (importance de la documentation).

Le réalisme en France :
Si peindre ce qui nous entoure sans souci de leur beauté est une démarche quelque peu fatidique, alors on retrouve des écrits réalistes à la préhistoire...L'école réaliste est apparue en France vers 1850 : Le Réalisme de Jules Champfleury et la revue Le de « s'inspirer des méthodes de la science, de s'en tenir rigoureusement à l'étude et à la description des faits, s'effacer derrière le sujet 3 »
Entre les deux concepts: réalisme versus romantisme, il convient, en littérature, de laisser le champ libre à une forme d'œuvres qui oscillent entre les deux.Citons notamment Stendhal, précurseur de la littérature-miroir, proche d'un romantisme violent avec le personnage de Julien Sorel, ou feutré avec La Chartreuse de Parme. Et aussi Balzac, proche d'un réalisme romantique avec le personnage de Lucien de Rubempré ou du roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Mais ces nuances ont mis du temps à voir le jour. « Stendhal et Balzac avaient pu paraître des anti-Lamartine: on s'apercevait qu'ils étaient mieux pris. Dès lors, le réalisme va être la mise en cause du scientisme et du prométhéisme, du mérite et de la valeur des œuvres humaines qui avaient structuré l'effort antérieur4 »
Texte par Lemonnier qui fut dédié au maître du mouvement naturaliste, Émile Zola.
Les mots réalisme et naturalisme sont, certes, proches, mais ne signifient pas tout à fait la même chose pour autant. En effet, quand Champfleury parlait de réalisme, il désignait simplement la littérature du vrai, la volonté de reproduire le réel. C’est Émile Zola qui en premier utilisa le terme naturalisme en 1880 dans son célèbre essai Le Roman expérimental. Émile Zola donne alors une nouvelle dimension au réalisme, il y ajoute une facette qui se prétend scientifique et qui est supposée permettre une analyse objective de problèmes ou de faits tels que l’hérédité et l’alcoolisme.

Auteurs et œuvres :
• Stendhal, théoriquement père du réalisme et pourtant si éloigné de la définition du réalisme stricto sensu avec Le Rouge et le noir.
• Honoré de Balzac paradoxalement père du bovarisme avec La Femme de trente ans, du réalisme social avec Splendeurs et misères des courtisanes, et pourtant relativement à part du réalisme.
• Gustave Flaubert, il a refusé l'étiquette de réaliste. Il a même renié le titre de chef de file du réalisme.
• Guy de Maupassant (Bel-Ami, Une Vie, Pierre et Jean) qui est à la limite du naturalisme.
• Champfleury (Le Réalisme en 13 points).
• Émile Zola, et ses carnets d'enquêtes, véritables sources d'informations historiques, preuve des investigations de l'auteur réaliste.
Il est maintenant certain que c'est dans le roman que s'affirme le plus le courant réaliste . Mais celui-ci se manifeste aussi en poésie, dans les œuvres de Banville, de Leconte de Lisle et des parnassiens, au théâtre, on le rencontre chez Eugène Scribe, Augier, Dumas-fils, Pailleron, et enfin dans la critique et l'histoire chez Renan, Hippolyte Taine et Fustel de Coulanges. Tout le XIXe siècle sera marqué par ses hommes.

Auteurs :
Flaubert (1821-1880), Zola (1840-1902), Maupassant (1850-1893), Edmond et Jules Goncourt (1822-1896 ; 1830-1870), Jules Champfleury (Jules Husson ; 1821-1889), Alexandre Dumas fils (1824-1895), Ernest Feydeau (1821-1873), Stendhal (1783-1842), Balzac (1799-1850). Peintres : Gustave Courbet (1819-1877), Honoré Daumier.

4. Parnasse (littérature) :
Le Parnasse est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle qui avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue et l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste. Le Parnasse apparaît en réaction aux excès lyriques et sentimentaux du romantisme imités de la poésie de Lamartine et de Musset (voire aussi les romanciers et dramaturges tels que Nerval et Hugo), qui mettent en avant les épanchements sentimentaux aux dépens de la perfection formelle du poème[1]
Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ».
Le nom apparaît en 1866 quand l'éditeur Alphonse Lemerre publie le recueil poétique le Parnasse contemporain.

Explication de la définition du mouvement :
L’impersonnalité et le refus du lyrisme : Contre le lyrisme des écrivains romantiques, contre leurs épanchements et leur utilisation récurrente et surabondante du moi, les parnassiens ont préféré favoriser la distance et l’objectivité. Cette distance est marquée par l’utilisation de thèmes tels que l’exotisme et la description de la nature, l’antiquité et l’histoire, les mythes et légendes et les religions orientales.

La recherche du beau :Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». Ce principe va être accentué par le concept de l'art pour l'art.

L’art pour l’art : Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art ; rien n’importe si ce n’est l’art. C’est pourquoi les poètes parnassiens se sont toujours trouvés du côté de l’absolue gratuité de l’œuvre. C’est donc ainsi qu’ils refusent de s’engager dans des causes sociales ou dans des causes politiques qu’ils pourraient laisser transparaître dans leurs écrits. De plus, le parnassien voue un véritable culte de l’art fondé sur l’érudition et la maîtrise des différentes techniques qui ne pourrait être accessible qu’à une élite culturelle et universitaire capable de la recevoir. La recherche de la perfection va les amener à une forme de plus en plus travaillée mais plus encore à revenir sur la liberté qu’avaient prise certains poètes. En effet, la métrique se fait plus rigoureuse et l’utilisation du sonnet, de l’alexandrin, du vocabulaire érudit et des vastes cycles poétiques devient courante et récurrente.

Le culte du travail : Le poète peut être comparé au sculpteur qui doit transformer une matière difficile, le langage, en beau par et grâce à un patient travail. Ce qui prime, ce n’est donc pas l’inspiration mais le travail sur la forme pour redonner ses lettres de noblesses à la poésie. Les parnassiens étaient contre la méthode de travail des romantiques qui consistait en une écriture instantanée et quasi finale de leurs ouvrages en se fiant juste à leur « muse » et non fondée sur un travail élaboré de leurs écrits.

Origine du nom :
Le nom Parnasse est, à l'origine, celui d'un massif montagneux de Grèce. Dans la mythologie grecque, ce massif était, comme Delphes, consacré à Apollon et il était considéré comme la montagne des Muses, le lieu sacré des poètes. Le Parnasse devenu le séjour symbolique des poètes, fut finalement assimilé à l'ensemble des poètes, puis à la poésie elle-même.
Lorsque, dans les années 1860, il fut question de donner un titre au premier recueil de poésie qui devait faire suite à la revue L'Art de Louis-Xavier de Ricard, plusieurs solutions furent envisagées : Les Impassibles, reprenant un nom utilisé par leurs adversaires, fut jugé peu pratique ; dans les recueils analogues publiés de puis le seizième siècle, on pouvait penser aux Parnasses, aux Cabinets de muses, aux Étrennes de l'Hélicon ; Les Poètes français aurait pu convenir, mais une anthologie récente[2] portait déjà ce nom ; quelqu'un, peut-être Leconte de Lisle, aurait proposé La Double cime. Louis-Xavier Ricard raconte comment le choix final fut opéré[3] :
« Enfin, un beau jour, pendant une ascension en masse, et naturellement tumultueuse, par le petit escalier en colimaçon, une voix ironique jeta au hasard le titre : Le Parnasse contemporain. De qui était cette voix ? Ni Lemerre, ni personne de nous s'en souvient. Point d'un poète à coup sûr, mais d'un des amis qui venaient plus ou moins assidûment se mêler à nos séances, où ils faisaient office de public. Cette proposition intempestive causa d'abord une stupeur, puis des rires ironiques, et, finalement, elle fut, à l'unanimité des présents, acclamée, révolutionnairement, comme un défi.
Ainsi, et en de telles circonstances, fut baptisé le volume. La gloire de la trouvaille en revient à un inconnu, dont l'histoire ignorera le nom. Mais elle s'en consolera, habituée qu'elle est à ces iniquités.
Le titre accepté, acquis, proclamé — non sans résistance de la part de quelques-uns de ceux qui n'avaient pas pris part à la délibération du passage Choiseul[4] — on y ajouta le sous-titre modeste Recueil de vers nouveaux, et l'on se prépara sans retard à la confection du volume. »
Selon E. Lepelletier, il est probable que l'honneur de l'invention du titre revienne à Ch. Marty-Lavaux. Catulle Mendès a aussi revendiqué être l'inventeur du titre, ne l'ayant imaginé qu'en souvenir du Parnasse satirique de Théophile de Viau et d'autres parnasses autrefois publiés.
Histoire du mouvement :
Le mouvement parnassien a vu ses débuts en 1866, lors de la parution de 18 brochures, le le Parnasse contemporain, œuvre d’une quarantaine de poètes de l’époque, par l’éditeur Alphonse Lemerre. Celles-ci formaient une anthologie poétique qui, par la suite, a laissé place à deux autres éditions parues en 1871 et en 1876. Cette dernière édition de 1876 marquera la fin du mouvement à proprement parler ; toutefois l’esprit parnassien persistera dans la mesure où certains poètes ont continué à perpétrer les préceptes du mouvement dans leurs œuvres. Bien que le Parnasse voie ses débuts, sous forme de brochures, en 1866, il y avait déjà depuis 1835, certains auteurs dont notamment Théophile Gautier, qui présentaient des traits et des caractéristiques de l’écriture parnassienne. Théophile Gautier manifesta, dans la préface de Mademoiselle de Maupin, sa théorie de l’art pour l’art qui sera suivie, en 1857, par sa poésie dans le recueil Émaux et Camées où il présente ce que doit être la poésie. Entre 1866 et 1876, beaucoup de poètes ont rejoint ce mouvement et d’autres l’ont accompagné durant un certain moment, même si par la suite ceux-ci s’en sont détachés. Parmi eux, on peut noter Rimbaud, Verlaine, Mallarmé ou encore Baudelaire.

Les parnassiens :
Les précurseurs :
• Théophile Gautier
• Théodore de Banville
Les parnassiens les plus célèbres :
• Leconte de Lisle, considéré comme la tête de file du mouvement,
• Catulle Mendès,
• Sully Prudhomme,
• José-Maria de Heredia,
• François Coppée,
• Léon Dierx,
Les parnassiens, stricto sensu : Parmi les 99 poètes qui ont contribué aux trois recueils et dont la liste complète figure dans l'article Le Parnasse contemporain, signalons plusieurs qui ont surtout marqué l'histoire littéraire comme romanciers :
• Paul Bourget,
• Anatole France,
• Villiers de l’Isle-Adam.
Les grands poètes associés : Le mouvement fut accompagné par quelques grands poètes, qui l'ont côtoyé à des titres divers, sans être réductibles à ses thèses, comme :
• Charles Baudelaire,
• Paul Verlaine,
• Stéphane Mallarmé.
Influence exercée par les parnassiens :
• Arthur Rimbaud : le Parnasse contemporain initia Arthur Rimbaud à la poésie de son temps.
• Francis Jammes,
• Paul-Jean Toulet.

5. Naturalisme :
Le naturalisme est un mouvement littéraire qui est né dans la seconde moitié du XIXème siècle qui , par l’application à l’art des méthodes de la science positive , visait à reproduir la réalité avec une objectivité parfaite et dans tous ses aspect, meme les plus vulgaires .
Il né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie.
C’ est un réel système d’analyse et d’explication de la nature, cherchant et montrant la vérité.
Il s’agit d’une théorie suivant laquelle la littérature doit peindre les humains et la société en s’inspirant des méthodes utilisées dans les sciences naturelles :observation sur le terrain, exactitude, refus de l’interprétation hâtive non fondée.
La littérature se doit donc de dépeindre la nature et ses réalités sans recherche de valorisation esthétique. Le naturalisme renforce ainsi certains caractères du réalisme.
Par sa description qui se voulait objective de la réalité sociale, le naturalisme a contribué à la prise de conscience des inégalités sociales, à la naissance des droits de l’homme, à l’émergence du droit d’expression. L’art est devenu accessible à tous, une esthétique nouvelle étant créée, la littérature ou la peinture traitant de sujets quotidiens.
La place de la science dans le mouvement naturaliste est essentielle .
Le naturalisme est un système de pensée qui veut expliquer les phénomènes naturels et sociaux grâce aux progrès scientifiques prodigieux

Naturalisme désigne :
• En éthique, le naturalisme donne une valeur morale à ce qui est désigné comme « naturel ». Selon ce précepte, il faudrait non seulement connaitre la nature mais la suivre, voire lui obéir.
• En littérature, le naturalisme est un mouvement qui s'inspire des postulats, des théories ou des méthodes des sciences expérimentales.
• En peinture, le naturalisme est un mouvement qui accorde notamment une importance primordiale au paysage.
• Au théâtre, le jeu naturaliste cherche à reproduire la nature humaine au plus près, par opposition au jeu expressionniste qui cherche à la styliser.
• En philosophie, le naturalisme est la thèse selon laquelle rien n’existe en dehors de la Nature. Dans sa forme contemporaine, le naturalisme accorde une place essentielle aux sciences expérimentales dans la résolution des problèmes philosophiques.
• En musique, le naturalisme regroupe différents compositeurs proposant des œuvres nouvelles ou renouvelées. Ce qui permet la formation de groupes de différents genres ou de style assez original.Alfred Bruneau est un compositeur que l'on peut apparenter à ce courant musical.
• En linguistique, le naturalisme est la tendance pour les langues artificelles à reproduire les irrégularités des langues naturelles.
• En Anthropologie, Le naturalisme est une des quatre ontologies, avec l'animisme, le totémisme et l'analogisme, définies par Philippe Descola.

Le mot « naturalisme »:
Avant de désigner le mouvement littéraire, le terme « naturalisme » a été employé au XVIIIe siècle au sens de « système qui considère la nature comme principe fondamental, pour lequel rien n’existe en dehors de la nature »a. Le terme s’est ensuite appliqué à la peinture : « L’école naturaliste affirme que l’art est l’expression de la vie sous tous ses modes et à tous ses degrés, et que son unique but est de reproduire la nature en l’amenant à son maximum de puissance et d’intensité : c’est la vérité s’équilibrant avec la science ».b

La dimension européenne du naturalism:
Le naturalisme possède une forte dimension européenne de par les thèmes abordés, de par le rayonnement européen des œuvres naturalistes exprimé par les nombreuses traductions, enfin de par l’influence du mouvement littéraire sur l’évolution des idées à la fin du XIXème siècle.
Le naturalisme peut être approché de multiples manières. On peut s’intéresser à l’image de la femme, à la condition ouvrière, à la naissance du capitalisme…mais aussi à l’écriture (Zola et Maupassant sont des maîtres incontestés du roman), à la place de l’art ou de la science dans les romans de Zola.
Zola a été largement traduit avec parfois quelques parties censurées ou au moins édulcorées, ce qui permet de comparer les sociétés européennes à une époque donnée.
On note qu’une réflexion sur le naturalisme européen est facilité par l’existence de traductions des auteurs dans diverses langues européennes : Ibsen, Hamsun, Strindberg, Thomas Hardy, Thomas Mann (avec son premier roman :les Buddenbrook), Camille Lemonnier…
Avec le naturalisme, la place de l’écrivain dans la société change : il devient un professionnel de l’écriture, appliquant des techniques sans se référer explicitement à une vague « inspiration ». Toutefois, l’étude des textes met en évidence qu’il ne suffit pas d’utiliser des recettes pour créer un chef d’œuvre, donc une attitude critique est facilitée : on connaît la manière de faire, la qualité du résultat final sera appréciée avec d’autant plus de nuance.
Si Zola et Maupassant sont encore très lus et étudiés, c’est peut-être parce qu’ils sont d’un accès qui semble facile : la culture générale exigée pour lire avec intérêt ces auteurs est moindre que dans le cas de Hugo ou Chateaubriand voire Flaubert ou Balzac.
L’étude du naturalisme permet de mettre en évidence le fonctionnement d’une école littéraire avec ses maîtres fondateurs, les élèves qui prennent leur distance voire deviennent des opposants. La réception du naturalisme, sujet maintenant bien étudié, offre l’occasion d’initier les élèves à la critique littéraire, de leur faire observer qu’une œuvre peut être étudiée de bien des façons par des hommes divers de par leurs goûts, leur philosophie de l’existence, leur opinions (en particulier politique et religieuse).
Comment ne pas évoquer rapidement le rôle de Zola dans l’Affaire Dreyfus ? La question qu’on peut se poser est de savoir si l’engagement de Zola est une conséquence nécessaire de sa conception de la littérature. J’accuse est sans aucun doute un texte fondateur de la conscience européenne qui mérite d’être étudié par les élèves européens.

Conclusion:
Etudier le naturalisme en Europe est probablement un choix justifié pour favoriser la dimension européenne de l’éducation : aucun mouvement littéraire n’offre autant d’occasions de mettre en œuvre une pratique transdisciplinaire au collège, au lycée et dans l’enseignement supérieur, faisant appel à l’histoire, aux sciences sociales, à l’histoire des sciences, à l’histoire des arts, à l’histoire des idées…
De plus, le naturalisme a produit des œuvres encore appréciées par le grand public et par les adolescents : Zola, Maupassant sont lus au collège et au lycée, Ibsen et Strindberg ont un rayonnement européen, leurs pièces étant souvent représentées sur les scènes européennes. Le grand naturaliste allemand Gérard Hauptmann est moins connu en France, Thomas Hardy est disponible en traduction. Il est aussi intéressant d’étudier les conséquences du naturalisme sur la littérature du XXème siècle, avec en France Roger Martin du Gard, en Italie Italo Svevo, plus tard le roman américain…
Cette thématique offre nombre de sujets de travail dans le cadre de projets de coopération européenne pour des élèves à partir de la classe de quatrième et jusqu’au baccalauréat.

Différence entre Réalisme et Naturalisme:
Réalisme et Naturalisme : décrivent le réel à différents degrés.
Réalisme : s'intéresse surtout à la bourgeoisie.
Naturalisme : est guidé par la science et s’intéresse aux classes assez pauvres.

Quelques écrivains naturalists:
- Emile Zola (1840-1902) : principal théoricien de la doctrine naturaliste.
Cf. Préfaces : Thérèse Raquin (1867), L’Assommoir (1877), La Bête humaine (1890), …
- Guy de Maupassant (1850-1893) : Une Vie (1883), Bel-Ami (1885), Mont-Oriol (1887), …
-Joris-Karl Huysmans (1848-1907) : Les Sœurs Vatard (1879), A vau-l’eau (1882).

Quelques œuvres naturalistes
1865 Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux
1867 Zola, Thérèse Raquin
1871 Zola, préface de La Fortune des Rougon

Zola, La Curée

1877 Zola, L’Assommoir
1880 Zola, Nana
1882 Huysmans, À vau-l’eau

1883 Maupassant, Une Vie

1885 Zola, Germinal ; Maupassant, Bel-Ami

Ce que doit faire le romancier naturaliste :
a) Enquêter sur le terrain
b) Rassembler de nombreux documents
c) Etablir des petits scénari
d) Faire des brouillons
e) Montrer la réalité exacte et triste
f) Montrer que le déterminisme est partout
g) Etudier rationnellement et sans préjugés sociaux ou moraux la société
h) Montrer la relation milieu social/ individu et comportement/ hérédité
i) être " les anatomistes del'âme et de la chair" (Zola)
k) Etre " des romanciers de la psychologie scientifique" ( zola)

Ce que ne doit pas faire le romancier naturaliste :
a) Des héros surhumains
b) Des personnages stylisés, réduits à un seul trait de caractère dominant.
c) Des aventures hors du commun ou trop exceptionnelles
d) de véritables intrigues ( préférer une tranche de vie. )
e) se livrer à l'imagination
f) Prendre parti ou juger
h) s'adonner au beau mensonge et à l'idéalisation des sentiments.
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Les écoles littéraires en France dans Le XIXe siècle
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